Vie et Milieu

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Article 3

Effect of transplantation on Posidonia oceanica shoots

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D. VANGELUWE, G. LEPOINT, J.-M. BOUQUEGNEAU, S. GOBERT
MARE Center, Oceanology, Department of Life Science, B6C Sart-Tilman, University of Liège, B 4000 Liège, Belgium
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ABSTRACT. – Posidonia oceanica shoots sampled from the healthy meadow in the bay of Revelatta (Corsica, France) were transplanted on metallic grids at 10 m depth. Transplanted shoots have been regularly monitored by the measurement of growth, biomass and C, N and P contents in the leaves and the belowground parts. After six months of experiment, the survival rates varied from 14 to 84% on the different transplantation sites. Leaf biomass on the transplanted cuttings was lower than biomass in the control shoots but root biomass raised from December 2000 to May 2001 on the transplanted shoots. Transplant growth (8,3 ± 2,3 mm.d-1.shoot-1) after six months was similar to control growth (8,2 ± 2,8 mm.d-1.shoot-1). The C, N and P contents in transplants were significatively lower than in control shoots suggesting that transplanted cuttings are unable to meet their nutrient requirements. The modifications of the C, N, P contents in the belowground parts of the transplanted shoots indicate a mobilization of these nutrients in those compartments to produce new roots and restore a normal nutrients absorption.

RÉSUMÉ. – Des pousses de Posidonia oceanica prélevées dans l’herbier de la baie de la Revellata (Corse, France) ont été transplantées sur des grilles métalliques à 10 m de profondeur. Les transplants ont été régulièrement suivis en mesurant la croissance, la biomasse et les contenus en C, N, et P au niveau des feuilles et des parties souterraines. Après six mois d’expérience, le taux de survie variait de 14 à 84% sur les différents sites. Les biomasses foliaires mesurées sur les sites de repiquage étaient inférieures à celles mesurées sur les sites de contrôle tandis que la biomasse racinaire augmentait  régulièrement sur les transplants. La croissance des transplants après six mois d’expérimentation (8,3 ± 2,3 mm.j-1.pousse-1) était similaire à celle des pousses de contrôle (8,2 ± 2,8 mm.j-1.pousse-1). Par contre, les contenus en C, N et P dans les pousses transplantées étaient significativement plus faibles que dans les pousses de contrôle ce qui suggère que les transplants ne sont pas capables de satisfaire à leurs besoins en nutriments. Les modifications des contenus en C, N et P dans les parties souterraines des transplants semblent indiquer une mobilisation des nutriments au niveau de ces organes afin de restaurer le système racinaire et rétablir une absorption normale des ressources nutritives.

You are here: Volume 54 (2004) Issue 4 Article 3
Vie et Milieu
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